Publié dans Culture

« Mode éthique et durable » - Une nouvelle édition florissante

Publié le samedi, 12 octobre 2024

Après deux éditions fructueuses, l’évènement « Mode éthique et durable » revient avec la ferme intention de mettre en avant de nouveaux talents, tout en promouvant le concept d’éco-responsabilité au sein de l'industrie de la mode qui n'est pas étrangère à une empreinte carbone préoccupante. 

Ce projet réunit 12 créateurs innovants, formant six trios composés chacun d'un jeune leader de la conservation, d'un créateur de mode et d'un créateur d'accessoires. Ces talents participent à une formation intensive de près de 100 heures, qui culminera avec des spectacles éblouissants et la remise de divers prix. Depuis le 1er jusqu’au 19 octobre, une rigoureuse sélection a permis d’identifier les 12 finalistes de cette édition 2024. Ces créateurs ont intégré le Lab de l’Institut français de la mode (IFM), où ils bénéficient de plus de 135 heures de formation sur des sujets divers tels que la représentation de la mode, le design de vêtements et d’accessoires, la conception d’espaces showroom, la photographie de mode, ainsi que des notions d'entrepreneuriat, le tout en mettant l'accent sur l'esthétique, l'éthique et l'éco-responsabilité. 

Les six binômes retenus pour cette édition prometteuse ne sont autres que Soandry Sandrine, Haingotiana Rabemananjara, Otonia Jael, Oliravaka Rakotoarivelo, Soamamy Narove, Stephanie Ranombary, Ida Rakotomanga, Rojo Raoilijaona, Aina Rasoloarisoa, Nivomboahangy Rajoharison, Francine Voavy et Sylviane Rakotosoa. Au programme, des ateliers de formation dirigés par Chloé Bourhis, spécialiste du recyclage textile, et Tsiriniaina Irimboangy, designer-chercheur, offrent aux finalistes des compétences essentielles. Un atelier « Fashion recyclage » est prévu pour les adolescents (de 12 à 16 ans). Il s’agit d’une initiative sur inscription à la médiathèque, visant à sensibiliser les plus jeunes aux enjeux de la mode durable. Par ailleurs, un débat dénommé « Dité philo », intitulé « Ciel ! je n'ai plus rien à me mettre » abordera les problématiques liées à la consommation vestimentaire, avec une entrée libre. Il y aura également un showroom présentant les créations des finalistes, ainsi que celles de ConserFashion et de Carine H.C.R. Ceci mettra en lumière l'avant-garde du design durable. 

Cette nouvelle édition de « Mode éthique et durable » s’annonce dynamique, riche en découvertes et surtout engagée dans une démarche essentielle pour la planète. Les futurs professionnels de la mode qui participent au projet sont appelés à transformer l'industrie en la rendant plus responsable, tout en inspirant le public à repenser sa relation avec la mode et la consommation.

Si.R

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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